WordPress écran blanc – Résoudre conflits – Corriger erreur 500
- à novembre 07, 2022
- Par Max
- dans Wordpress
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Table des matières
Page blanche WordPress – Nature de l’écran blanc
La page blanche visible sous certains navigateurs correspond à une erreur 500, c’est-à-dire une erreur de traitement du serveur.
Le code erreur 500 est une requête interne impossible à traiter.
Elle s’affiche de façon erronée dans le navigateur ou se manifeste par l’écran blanc quand le serveur échoue dans sa tentative d’accès au site internet.
Pour une raison non répertoriée ou inconnue.
Cette erreur se manifeste par un affichage déroutant.
Un écran blanc qualifié « d’Ecran Blanc de la Mort – White Screen of Death – WSOD ».
Déconcertant et surtout peu explicite, ce dernier peut résulter de multiples faits.
Le plus souvent, il s’agit d’un dépassement de capacité de mémoire ou d’une erreur de code PHP.
Procéder par ordre, avec discernement, est le meilleur moyen pour trouver la solution spécifique au site concerné et remédier à la page blanche WordPress (WSOD).
Page blanche WP – Confirmer l’erreur 500 – Internal error server
En se connectant sur https://sitecheck.sucuri.net, un test rapide permet de confirmer l’erreur 500 pour le site WordPress concerné.
Le scan échoue, l’erreur interne 500 est détectée : « 500 internal server error ».

Erreur écran blanc – Vérifier l’absence d’incident hébergeur
Avant de se lancer dans ce qui ressemble à une enquête en profondeur, pour traquer et identifier le responsable de cette page blanche, il est bon de procéder avec logique et de noter les vérifications et contrôles effectués.
Vérifier l’existence éventuelle d’un incident signalé par votre hébergeur.
Ici, comme indiqué sur la copie écran sitecheck.sucuri.net, l’hébergeur est OVH.
Pour un signalement éventuel d’incident OVH :
Le code d’état 500 peut être imputable à un incident hébergeur ou à la maintenance du serveur.
En ce cas, ce n’est pas directement lié aux processus de votre site.
Vérifier auprès de votre hébergeur.
Si c’est confirmé, la patience s’impose. Ne touchez à rien.
Les équipes en place sont très réactives et après quelques heures, le plus souvent, le problème est résolu.
Une nouvelle connexion sur le site, en prenant soin de vider le cache du navigateur, permettra d’afficher de nouveau les pages souhaitées.
Vérifier l’exécution correcte du langage PHP sur serveur
Pas d’incident en cours déclaré par votre hébergeur.
Il faut s’assurer de la bonne exécution du langage PHP sur le serveur.
Cela s’impose.
Une vérification facile à effectuer en passant par le FTP.
Il suffit de procéder au chargement d’un fichier info.php à transférer ensuite à la racine du site.
Si ce fichier retourne des informations, cela signifie que le serveur web fonctionne bien et que le langage PHP est reconnu et bien exécuté.
Création fichier info.php – Vérification de l’exécution du langage PHP côté serveur
Création du fichier info.php
- Avec le bloc note, créez un nouveau fichier.
Copiez le texte ci-après :
<?php
phpinfo();
?> - Transfert par FTP à la racine du site
Si le serveur est opérationnel, l’adresse du site doit se charger et afficher des informations.

Le verdict tombe : on se trouve confronté à un code d’état 500, une erreur interne dont l’origine est à rechercher du côté du site WordPress.
Résolution écran blanc – Désactivation des dernières modifications intervenues sur le site
On part du principe que l’administrateur du site internet garde un historique, une trace écrite, des modifications intervenues, de ce qu’il a récemment installé, modifié, mis à jour à jour ou connecté au site WP.
Bref, on base notre raisonnement sur le fait que le webmaster / l’administrateur du site est responsable, organisé, méthodique.
Le site fonctionnait bien avant la date fatidique de l’écran blanc.
En toute logique, si un nouveau module ou un nouveau composant a été intégré dans votre site, il faut commencer par ce point.
- Une désactivation ou une désinstallation de l’élément concerné, avant de recharger le site, permettra de vérifier si la piste est prometteuse.
- Des désactivations progressives sur les dernières modifications intervenues, en cas de modifications multiples, permettront sans doute de lever le voile sur l’origine de l’erreur interne.
Procéder à chaque fois à un test d’affichage en prenant soin de vider votre cache navigateur.
Page blanche – Confirmer l’erreur WP – 2 possibilités majeures
Ecran blanc WordPress – Dépassement capacité mémoire – Fatal error
Le dépassement de capacité mémoire implique une solution simple :
- La modification de la limite inscrite dans le fichier wp-config.php avec une ligne de type : « define(‘WP_MEMORY_LIMIT’, ‘512M’ ); ».
Il se peut qu’une ligne soit déjà existante dans ce fichier, dans les fichiers php.ini ou.htaccess sous la forme php_value memory_limit xxxM.
A vérifier, à modifier le cas échéant et à tester. - La souscription d’un plan d’hébergement web de niveau plus élevé dont les performances et les ressources dédiées seront supérieures.
White Screen of Death – Ecran blanc WordPress – Erreur de code PHP
Dans le cas d’une erreur php, il s’agit le plus souvent d’un script mal optimisé.
Les pistes de recherche les plus communes sont essentiellement liées au thème et aux extensions.
Plusieurs causes identifiables :
- La mise à jour d’un thème WP et un conflit avec « quelque chose » de préexistant.
- Le recours à un thème mal conçu ou au code très ancien dont la compatibilité s’avère compromise.
- Un plugin / une extension non compatible avec le thème, un autre plugin voire la version de PHP.
Le blocage pourrait alors être le résultat d’une fonction identifiée comme obsolète (« deprecated function »). - Une mise à jour WordPress défectueuse, qui s’est figée en cours de processus.
Si en passant par le FTP vous constatez la présence d’un fichier .maintenance à la racine, il faudra le supprimer, vider le cache et tenter de recharger le site.
Vous avez quelques chances de constater un retour à la normale. - Une directive fautive dans le fichier .htaccess
Méthodes éprouvées pour remédier à l’écran blanc WSOD sur WordPress
Par l’atelier éditorial/le back office ou par FTP.
Fichier .htaccess en erreur
Le fichier .htaccess est un type de fichier qui sert à configurer le fonctionnement du serveur Apache (le plus utilisé par les hébergeurs) pour un site donné.
Il conditionne le bon fonctionnement du site.
Lorsqu’une erreur affecte ce fichier, le serveur retourne l’erreur 500.
Les erreurs qui affectent ce fichier .htaccess sont le plus souvent liées à :
- Une erreur de syntaxe ou de caractère dans les lignes de code.
- Une directive erronée.
- Une erreur de configuration des permissions (CHMOD) de certains fichiers et dossiers clés.
Procédure de vérification
Pour vérifier si le fichier .htaccess est bien responsable de cet écran blanc WP si contrariant, le renommer de façon temporaire et recharger le site.
Si l’erreur 500 ne s’affiche plus, si un affichage est possible, vous avez identifié votre fichier responsable.
C’est alors bien le fichier .htaccess qui est source de perturbations et erreurs d’exceptions fatales.
Une correction des erreurs, réécriture des lignes ou directives fautives avant de le renommer ou l’utilisation d’une sauvegarde de ce fichier permettront un retour à la normale.
Thème
Vérifier sous FTP que WordPress possède bien une version du thème active.
Basique mais…
Si c’est le cas, désactiver les thèmes parent et enfant pour que WP prenne en charge le thème par défaut.
Il s’agit généralement des thèmes Twenty twenty one ou twenty twenty 2.0 (à partir de la version WP 5.3 et optimisé pour Gutenberg).
Procédure de vérification
Renommage des thèmes actifs sous FTP ou désactivation par le backoffice.
Si vous constatez le retour en ligne de votre site, un regard attentif sur le fichier « functions.php » de votre thème initial peut être judicieux.
Des espaces blancs supplémentaires à supprimer dans le code, une mauvaise ligne de code pour une fonction personnalisée en thème enfant peut être la source du problème.
Plugins
Procédure de vérification
Désactiver le dossier plugins complet par un renommage sous FTP « plugins_off » ou « temp_plugins » selon vos souhaits.
Si l’écran blanc WP disparaît, si votre site se recharge sans erreur, alors l’erreur interne 500 provient d’un module fautif qui se cache sournoisement dans ce dossier.
Il faudra identifier l’arbre malade au milieu de la forêt :
- Identifier plus précisément l’origine de l’erreur en activant le mode débogage.
Exemple de résultat : « function deprecated »
/home/imaxrenn/www/wp-includes/plugin.php
Deprecated: Function create_function() is deprecated in /home/imaxrenn/www/wp-includes/plugin.php on line 446 - Il y a bien confirmation d’un appel de procédure fautif par un module, ce qui contrarie visiblement le fichier « plugin.php ».
A noter que depuis version WP 5.4.1, WordPress dispose d’une détection de fonction obsolète et que depuis PHP 7.2 il faut remplacer la fonction create_function() par une fonction anonyme. - Procéder extension par extension en désactivant chaque plugin, un par un, pour vérification et identification de l’extension incriminée.
- Ne pas oublier de vider le cache navigateur entre chaque modification et pour chaque vérification.
Si une extension s’avère responsable d’un conflit, essayez d’accéder au tableau de bord pour procéder à une mise à jour avant de tester à nouveau.
Contenu d’un module de cache à vider
Si l’accès au backoffice est toujours opérationnel et que vous avez installé un module de cache WP Rocket ou WP Super Cache pour accélérer l’affichage de vos pages, le vidage du contenu à partir des paramètres du module peut être une solution.
Procédure de vérification
- Vidage contenu cache à partir de l’atelier. A tester. Effectuer ensuite une vérification.
- Désactivation par atelier ou FTP du module de mise en cache pour invalider une piste possible.
Les sources et forums support à consulter le cas échéant, pour les résolutions d’erreur de ces extensions de mise en cache :
Activation du mode de débogage WP
Activer le mode de débogage : enquêter en profondeur, cibler rapidement le responsable.
Procéder à une activation du mode de débogage de WordPress.
Cette procédure entraîne une modification du comportement de PHP qui affiche alors l’ensemble des erreurs, avertissements, notifications et avis d’obsolescence (fonctions et/ou arguments) décelés sur le site.
PHP devient un informateur précieux et au lieu d’afficher le message par défaut de l’erreur fatale ou l’écran blanc de la mort – WSOD, la fonction de débogage vous oriente sur les pistes à suivre pour la résolution du problème.
Procédure de mise en oeuvre
Dans le fichier wp-config, sur la ligne « define( ‘WP_DEBUG’, false ); », passer la valeur en « true » et recharger le site.
Si ligne n’existe pas, vous la créez.
Attention : pas d’apostrophes sur la valeur true pour ne pas interpréter une valeur vrai/faux en chaîne de caractères.
Recharger ensuite le site.
Vous verrez dès lors un message identifiant la source de l’erreur (voir l’exemple supra, erreur décelée en ligne 446) ou permettant parfois d’identifier clairement le nom du plugin fautif.
Selon l’affichage des données restituées par le mode de débogage et vos options :
- Désactiver le plugin fautif.
- Copier le contenu de ce message pour votre administrateur de site, un freelance ou votre assistance.
Ne pas oublier de désactiver ensuite le mode de débogage en repassant la valeur de « true » à « false ».
Pour éviter de divulguer des éléments exploitables à un tiers mal intentionné.
Vérifier les autorisations CHMOD de vos dossiers et fichiers
Lorsqu’on évoque les autorisations en lecture, écriture et exécution accordées aux dossiers et fichiers, les règles à suivre sont à peu près simples.
- Fichiers : autorisations en 664 ou 644.
- Dossiers : autorisations en 775 ou 755.
- Fichier wp-config.php file en 660, 600, or 644.

Une restriction d’autorisation a pu entraver le bon déroulement d’une mise à jour et figer celle-ci dans un stade intermédiaire causant la survenue d’une erreur soudaine et l’écran blanc de la mort (White Screen Of Death).
Dans la plupart des cas, la mise à jour reprend automatiquement et se déroule sans incident.
Cependant, si vous avez un module de sécurisation d’installé comme All In One Security (AIOS) et l’accès à votre tableau de bord, procédez à une vérification.
Ce point de contrôle s’effectue en un clin d’œil.
Sinon, une vérification par le FTP peut s’avérer utile.
Ecran blanc – Récupération et utilisation du « recovery mode » de WordPress
Fonctionnalité native de WP « recovery mode » – Précieuse pour résoudre l’écran blanc
Un mode de rétablissement de votre site WordPress, le « recovery mode » (mode de récupération) peut être activé en cas de crash ou écran blanc à partir de la version 5.2 (Fatal error recovery mode in 5.2)
Cette fonctionnalité native vise à simplifier la résolution d’erreurs qui causent la survenue de l’écran blanc (WSOD).
Un atout indéniable puisque le mode de récupération – « recovery mode » :
- Informe l’administrateur du site du dysfonctionnement en cours.
- Préserve en principe un accès sécurisé au back office et au tableau de bord de WordPress.
- Inhibe le chargement du thème, de l’extension fautive, de la source du conflit.
- Donne à l’administrateur des informations relatives au dysfonctionnement afin qu’il puisse prendre une décision éclairée et résoudre le problème.
Il faut cependant garder à l’esprit que, même en ayant activé le mode de récupération, pour les internautes, le site est toujours concerné par l’écran blanc.
Une situation qui va perdurer tant que l’administrateur n’aura pas effectué les corrections appropriées.
Et par ailleurs, votre code PHP ou CSS peut être en vrac, entraver la saisie dans les cartouches d’authentification du fichier login.php (et, de fait, l’accès au tableau de bord WordPress).
Fonctionnalité native de WP « recovery mode » – Notification d’alerte et lien sécurisé pour l’administrateur
L’administrateur reçoit une notification intitulée : « Votre site connaît un problème technique » avec pour contenu :
« Bonjour !
Depuis WordPress 5.2, une fonctionnalité native permet de détecter si une extension ou un thème cause une erreur fatale sur votre site, et vous notifie avec cet e-mail automatique.
Ici, WordPress a trouvé une erreur avec l’une de vos extensions, « xxxx ».
[…]
Si votre site semble cassé ou si vous ne pouvez pas accéder à votre tableau de bord normalement, WordPress dispose maintenant d’un « mode de récupération ». Cela vous permet de vous connecter en sécurité sur votre tableau de bord afin de chercher la source du problème. […] »
Ce lien de récupération secret s’affiche sous la forme :
http://www.votresite.com/wp-login.php?action=enter_recovery_mode&rm_token=identifiant-généré-automatiquement_key=génerée-de-façon-aleatoire-et-renouvelée-toutes-les-24h
- Token correspond à un jeton d’authentification.
- Identifiant et clef correspondent à une succession aléatoire de chiffres, lettres, majuscules et minuscules.
Fonctionnalité native de WP « recovery mode » – Forcer l’envoi de la notification d’alerte et du lien sécurisé administrateur
Si l’administrateur du site n’a pas reçu ce message, il peut en déclencher l’envoi en modifiant le fichier wp-config.php et en intégrant une ligne adaptée à son cas du type :
define( ‘RECOVERY_MODE_EMAIL’, ‘administrateur@nom-du-site.com’ );
Après il faut faire preuve d’un peu de patience.
Tenir compte du délai lié à la temporisation de 24 heures.
Le courriel attendu ne devrait plus tarder.
Restauration WP à partir d’un point de sauvegarde
Procédure de mise en oeuvre
- Restauration du site à partir d’un point de sauvegarde pour un retour plus rapide à un affichage conforme.
- Création d’une sauvegarde à l’identique (on est juste revenu à la situation antérieure à la survenue de l’écran blanc).
- Installation d’une version actualisée des plugins wordpress ou du thème le cas échéant.
- Test et vérification d’un retour à la normale.
- Nouvelle création de sauvegarde.
Si vous utilisez un module de sécurisation comme All In One Security, vérifiez que vous puissiez lancer le point de restauration, surtout si vous avez activé la protection par pare-feu intégré.
- Désactivation temporaire du module sous FTP et des fichiers .htaccess concernés pour lancer le point de sauvegarde.
- Désactivation temporaire de l’extension à partir du tableau de bord, si vous y avez accès, pour lancer le point de sauvegarde.
Restauration manuelle partielle à partir d’une version antérieure
Si l’écran blanc est survenu après la mise à jour d’une version majeure de WordPress (core update), il est possible de procéder à une restauration manuelle partielle et de rétrograder ainsi votre version de WordPress.
Il s’agit alors de procéder à une installation manuelle sélective d’une ancienne version de WP comme pour un site neuf à personnaliser.
Procédure avant restauration sélective version antérieure WordPress – Sécurisation et sauvegarde fichiers
- Télécharger sur votre disque dur la version WP souhaitée à partir de : https://fr.wordpress.org/download/releases/
- Sécuriser vos dossiers avant toute intervention.
Pour ce point d’importance, copiez vos fichiers et dossiers sur votre disque dur.
- Le dossier wp-content : il contient les thèmes, les plugins et les images de votre site. Vous devez donc conserver les éléments déjà présents sur votre site pour ne pas perdre votre contenu.
Vous agraveriez la situation.
Vous pouvez en revanche supprimer le fichier wp-content/cache qui se trouve à l’intérieur. - Le dossier wp-content/uploads : il contient tout le contenu de votre bibliothèque médias.
- Le fichier wp-config.php.
- Le fichier .htaccess : si vous y avez ajouté des réglages personnalisés.
- Le fichier robots.txt : si vous avez créé ce fichier pour votre site.
Procédure de restauration sélective version antérieure WordPress – Calme et discernement
- Procéder dossier par dossier.
- Ne pas écraser les dossiers et fichiers de personnalisation (dossiers wp-content, wp-content /upload ; wp-config, .htaccess et robots.txt) que vous avez par ailleurs téléchargés, par sécurité, sur votre disque dur.
- Ne pas uploader sur votre FTP les fichiers readme.html, wp.php, xmlrpc.php, et license.txt, qui se trouvent dans le dossier racine de la version antérieure WordPress sélectionnée.
- Ne supprimez aucun fichier ou dossier de votre répertoire wp-content existant.
- Remplacer wp-admin, wp-includes en les écrasant par la version antérieure WP téléchargée.
- Téléchargez les fichiers isolés du répertoire racine de l’ancienne version WP (version rétrogradée présente sur votre disque dur) dans le répertoire racine WordPress actuelle (la version en ligne).

Procédure de restauration sélective version antérieure WordPress – Vérification affichage et contrôles
Contrôler les mises à jour automatiques
Si la restauration manuelle sélective s’est bien déroulée, l’affichage de votre site doit être conforme.
Il faut cependant éviter de s’exposer à nouveau à une mise à jour automatique dans la journée, si c’est une montée en version supérieure qui a provoqué l’écran blanc et occasionné un conflit.
C’est pourquoi, il est préférable d’inclure dans votre fichier wp-config.php une ligne de commande pour n’autoriser que les mises à jour de sécurité.
Inscrire dans votre fichier wp-config la ligne ci-après :
/**Maintenance – N’autoriser que les mises à jour mineures (patch sécurité)**/
define( ‘wp_auto_update_core’, ‘minor’ );
Cela vous permettra, sereinement, de :
- Procéder, en local ou sur une version de production, à la mise à jour de WordPress et de vérifier si c’est le passage à une version supérieure majeure de WordPress (core update) qui a provoqué l’affichage de l’écran blanc.
- Mettre à jour vos modules installés notamment lorsqu’un correctif de sécurité ou une version adaptée à un WP supérieur est proposée.
Finalisation – Contrôler extensions et réactiver le module de sécurité AIOS
- Se reconnecter au tableau de bord.
- Désactiver le mode de maintenance si ce dernier a été éventuellement enclenché.

- Réactiver le module de sécurisation All In One Security ou un autre s’il y a lieu.

- Réactiver le renommage de l’url de connexion
- Vérifier l’activation/affichage des formulaires (Ninja Form par exemple peut se désactiver ou passer en mode maintenance lors d’une mise à jour).
- Réactiver les modules installés.
- Faire un test de reconnexion sur l’url renommée habituellement utilisée.
- Faire une copie de secours BackWPup pour réinstallation complète et/ou créer un point de restauration Duplicator Pro pour le clonage complet du site.
Maintenance et mises à jours contrôlées pour plus de sérénité
L’affichage d’un écran blanc WSOD est perturbant.
Dans la majeure partie des cas, les causes sont identifiables et liées à des conflits occasionnés par le thème ou un module d’extension.
Procéder avec méthode et discernement, utiliser le mode de débogage de WordPress pour enquêter avec efficacité, garder un historique des modifications, instaurer un système de sauvegarde incrémenté opérationnel sont des mesures qui permettent :
- De limiter le niveau de stress ressenti.
- D’optimiser le temps de retour à une situation normale.
Pour plus de sérénité, des mises à jour contrôlées peuvent aussi se révéler un atout majeur.
Vous pourrez ainsi passer le cap d’une mise à jour WP dans de bonnes conditions.
Sans interruption d’affichage trop longue, sans pertes de leads ou de ventes en ligne.
Pour plus de tranquillité, vous pouvez aussi opter pour une maintenance préventive et curative déléguée.
