Réécriture contenu froid – Entre pertinence et performance – Analyse Epillet danger
- à juin 19, 2022
- Par Max
- dans Cas pratique SEO, Contenu web, Rédaction SEO, UX
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Table des matières
Rewriting de contenu – Cible et objectifs
Réécriture d’un texte publié sur une thématique bien-être animal « Les épillets : un danger pour nos animaux ».
- Combler un déficit de qualité on-page (seo, sémantique).
- Réduire la part de contenu détectée comme dupliquée.
- Réadapter en respect du texte initial (dans sa structure et ses éléments de base).
- Améliorer l’expérience utilisateur (pédagogie d’une information conçue sur un registre émotionnel)
Etat des lieux – Evaluation Qualitative
Evaluation contenu initial
- Ciblage BtoC.
- Un texte initial de 453 mots (comptage word).
- Un contenu digital de 685 mots comptabilisés SEOMinion.
Evaluation ratio contenu/html
- Evaluation d’un contenu pauvre par le ratio contenu texte / html.
- Confirmation rapide et objective avec un outil en ligne : smallseotools.co – code-to-text-ratio-checker

Avec ce ratio inférieur à 10%, ce contenu peut être considéré objectivement comme pauvre.
Cet indicateur reste une donnée mathématique.
Il ne préjuge pas de l’intérêt, de la pertinence ou de la qualité effective du contenu évalué.
Plagiat potentiel – Surveillance des similitudes et ampleur détectée
Similarités de textes et suspicion de plagiat – Apport des vérificateurs anti-plagiat
Pour ces détections, l’outil plagiarismdetector.net a été utilisé.
Notons que l’intérêt de cet outil est de vérifier une proximité de texte trop proche, de réduire au maximum le risque d’interprétation de plagiat.
Il faut en effet tenir compte des limites d’un détecteur de plagiat en ligne :
- Il ne vérifie pas l’antériorité du texte publié.
- Il ne constitue pas un indice de paternité pour tel ou tel contenu plus ou moins similaire, publié sur le web.
- Il comptabilise dans son taux de similitudes ce qu’on lui soumet, y compris les sources énoncées.
- Il détecte difficilement d’éventuels plagiats de compression [1] pour des travaux importants (fragments empruntés ou similarités puisées en divers endroits d’un ouvrage avec restitution sous forme condensée).
Cependant, de tels vérificateurs anti-plagiat restent, malgré leurs failles toujours possibles et leurs limites en version gratuite, des indicateurs utiles pour un contrôle qualité des textes publiés (citation des sources originelles, détection de contenu dupliqué) comme de la propriété intellectuelle.
Dans notre processus rédactionnel, ils permettent d’identifier des portions de textes considérées comme douteuses et, par le biais de la réadaptation, de la reformulation de texte, de faire chuter le plus possible le score de similarités potentielles.
Pour cette réécriture de contenu, ces lignes ou fragments de textes constitueront des points de vigilance.
Notion de plagiat acceptable et attitude du rédacteur-rewriter
Un fort taux de similitudes pourrait indiquer une intention de plagiat délibérée.
Il n’en est rien ici.
3 blocs de contenus sont identifiés avec respectivement : 28 mots / 8 mots / 37 mots.
- Phrase d’introduction : « Avec l’arrivée des beaux jours, le début de l’été qui approche, il est important d’être vigilant face aux épillets qui peuvent présenter un réel danger pour vos animaux. »
- « La peau de votre chien forme un abcès. »
- « Vous pouvez suspecter la présence d’un épillet d’après quelques attitudes et symptômes particuliers :
– Votre chien a tendance à éternuer de manière répétée. Ces éternuements peuvent être accompagnés d’un saignement de nez plus ou moins important. »
Source : www.vetoavenue.fr [8]
Une tolérance semble acceptée puisque ces outils anti-plagiat n’affichent qu’une correspondance trouvée avec des blocs ou fragments de texte publiés et sourcés sur le web.
Un résultat dont l’interprétation doit être modulée.
A l’aune de la typologie de contenu, du registre de langage, du répertoire lexical disponible ou du technolecte utilisé…
En fait, ces logiciels sont à prendre pour ce qu’ils sont.
Des outils qui ne révèlent pas l’intention de plagiat mais des similarités détectées entre deux contenus web publiés.
C’est pourquoi, la notion de « taux de plagiat acceptable » est prise en compte par les Universités ou les Grandes Ecoles.
Parmi les données trouvées sur internet, ce taux de plagiat acceptable oscillerait entre 5 et 25% [2] pour des travaux universitaires (mémoires ou thèse) de plusieurs centaines de pages et 5 % [2] maximum pour les Grandes Ecoles.
Toutefois, limiter au maximum ces signaux de similarité avérée qui pourraient être interprétés comme des indicateurs négatifs ou douteux reste à mon sens une bonne habitude ainsi qu’une pratique vertueuse.
Citation explicite, reformulation, et réécriture de contenu sont alors de précieux alliés.

Evaluation SEO – Optimisation on-Page du contenu initial
Balise méta-description manquante

Méta-description manquante – Expérience utilisateur dégradée
C’est dommage. Pas rédhibitoire. Juste dommage.
Pour l’Ux surtout mais aussi pour le signal de négligence envoyé.
Ce point de qualité est pourtant identifié comme étant indispensable selon la règle N°3 Opquast (Open Quality Standards), un organisme certificateur qui a instauré « 240 règles pour améliorer [les] sites et mieux prendre en compte [leurs] utilisateurs. [3]
Fâcheux pour l’indexation mais aussi pour la restitution d’une information en direction de l’internaute, celle du contenu attendu de la page. [4]

On constate sur 2 jours, une perte de classement (2 places) mais surtout pour la même recherche « épillets danger », une réécriture de la description SERP affichée par Google.
Un phénomène assez fréquent pour les recherches de faible volume [5], d’autant qu’ici, Google vient combler une omission.
Ce qui frappe, c’est la perte de sens entre l’extrait affiché le 14/06/2022 et celui du lendemain, plus lié à la définition qu’à la perception du danger.
Ce qui ne serait pas produit avec une description maîtrisée, travaillée et insérée en code source.
Pour tenter de capter l’attention et mieux se démarquer.
O. Andrieux enfonce d’ailleurs le clou à ce sujet :
« Mais rappelons qu’un site web bien conçu à ce niveau augmente fortement ses chances de voir le contenu de ses balises meta « description » reprises à l’identique dans les SERP ! » [5]
La méta-description : une possibilité de communication complémentaire, ciblée et maîtrisée qui devrait être systématiquement prise en considération et exploitée.
Un point de vigilance en cas de rewriting.
Balise manquante – Omission ou négligence répétée
La critique est aisée.
Surtout en se focalisant sur un point précis.
On peut supposer qu’il s’agisse d’un oubli.
Un petit oubli parmi les 5440 urls indexées sur internet (utilisation de l’opérateur Google « site : ndd »).

Vérification faite, cette page n’est malheureusement pas un cas isolé.
Sur une analyse limitée au niveau 2 et 740 pages, 309 urls ressortent avec une balise de description vide.

Balise description manquante – Un cas fréquent
Avec ses 309 méta-descriptions vides sur 740 pages, le site e-commerce Veto-avenue se trouve confronté à un point précis qui dégrade la qualité de son Ux.
Une carence à laquelle il est toujours possible de pallier pour :
- Promouvoir une meilleure expérience internaute.
- Contrôler le contenu descriptif et l’affichage de l’extrait de page concernée.
Le contenu de ces balises descriptives est encore trop souvent oublié.
Selon des études menées par Semrush, ce constat se vérifiait en effet pour 72,24 % des sites e-commerce en 2018 (1 300 boutiques en ligne, plus de 5 millions de pages analysées) [6] et restait sur une valeur proche en 2020, avec 67 % (250 000 sites, 310 161 067 pages web analysées) [7].

Métabalise description suggérée
« Santé animale – Epillet et danger animal. Harpon végétal indésirable, cette dangereuse graminée en forme de barbillon s’insinue dans l’organisme de nos compagnons à poils de façon insidieuse pour y faire des ravages parfois irrémédiables. L’épillet représente un cas d’urgence vétérinaire majeure. »
Une proposition de méta-description qui prend en compte le domaine principal, le cœur du contenu et l’angle rédactionnel.
Une coupure de texte anticipée et une exploitation pleine de la balise pour les moteurs de recherche.
Les expressions « danger », « harpon végétal », « barbillon » sont très suggestives et bien visibles sur l’extrait affiché.
De même, le mode d’action sournois et dangereux est explicité avec l’affichage avant troncation des adjectifs « indésirable », « dangereux » et du verbe « s’insinuer ».

Positionnement constaté et optimisation sur 1 expression clé
Un classement constaté en première page et position 13.
A l’affichage en tant qu’internaute mais aussi avec l’analyse d’une suite logicielle SEO.
Réévaluée dans le cadre d’un marketing de contenu evergreen orienté long-terme, longue-traîne et contenu froid, cette page mériterait d’être retravaillée.
Des gains de positions seraient parfaitement envisageables avec un réel travail de réécriture.
Evaluation SEO page actuelle 695 mots – Taux optimisation 82,2 %
Belle performance sur une expression ciblée

Si l’on tient compte de l’effort rédactionnel fourni pour le classement de cette page, c’est performant.
Le taux d’optimisation de ce contenu digital est évalué à 82% sur une expression cible unique « épillets danger » (SEOPowersuite).
Avec, rappelons-le, une position 13 vérifiée en SERP le 14-06-2022.
L’analyse de cette page web montre que l’expression « épillets danger » est :
- Présente dans le titre de page, dans la balise.
- Décelée 3 fois en corps de texte.
- Etayée par 12 mentions pour « épillet ».
- Confortée par 3 occurrences pour « danger » : 1 occurrence en titre, 1 reprise en fil d’ariane, et 1 mention en corps de texte avec le syntagme « réel danger ».
On constate cependant des omissions criantes dans l’optimisation on-page du contenu publié : absence de description, aucun placement de l’expression visée dans les titres hn.
Performance à relativiser sur des expressions connexes
Sur des expressions synonymes comme « épillets fléau de l’été » ; « épillets menace insidieuse », « épillets menace sournoise », « épillet danger constant », « épillet danger fréquent », le potentiel de remontée en SERP sera vraisemblablement diminué.
Conséquence logique du volume texte présent dans cette page tandis que des concurrents de première page, mieux placés, ont adopté une stratégie rédactionnelle différente pour répondre à cette thématique.
Réécriture de contenu – Structuration et réécriture optimisée
On passe d’un contenu structuré sur 5 titres et 695 mots à un contenu de 1695 mots structuré sur 17 titres (comptage mots SEOPowersuite).

Texte initial – Sensibilisation à un danger sournois et méconnu – Points d’amélioration identifiés
« Avec l’arrivée des beaux jours, le début de l’été qui approche, il est important d’être vigilant face aux épillets qui peuvent présenter un réel danger pour vos animaux. […]
La principale problématique de l’épillet est qu’il s’accroche très facilement aux poils de nos animaux et qu’il peut également se planter dans leur peau, rentrer dans les conduits auditifs. Lorsqu’un épillet se plante dans la peau de votre animal ou rentre dans le conduit auditif, ceci est très douloureux pour lui. Au fur et à mesure des jours, l’épillet va s’enfoncer de plus en plus profond. Que ce soit par le nez, les yeux, les oreilles ou même par les voies génitales, les épillets peuvent laisser des séquelles importantes
Champs sémantique vigilance et danger – Neutralisation administrative et effet dénaturé
Vigilance : les 5 expressions utilisées semblent vouloir délivrer une note d’information.
« Vigilant face aux épillets », « problématique de l’épillet », « s’accroche très facilement aux poils de nos animaux », « rentrer dans les conduits auditifs », « s’enfoncer de plus en plus profond ».[8]
Les syntagmes utilisés semblent être neutralisés, presque administratifs pour informer sur un désagrément potentiel.
Une gêne possible, un petit tracas passager qui pourrait survenir au cours d’une promenade et dont il faudrait être conscient.
Le choix des termes « vigilance, problématique » suggère là aussi l’administratif.
Le danger s’atténue avec cette notion de vigilance, une attention portée avec diligence.
Il se réduit alors à un simple embarras passager dans un effet qui apparaît anodin : « s’accroche très facilement aux poils de nos animaux », une simple source de contrariété « rentrer dans les conduits auditifs ».
Danger : il est évoqué avec le trio danger/douleur/séquelles sans plus d’insistance ou de précision : « réel danger », « douloureux », « laisser des séquelles importantes ».
Les conséquences sont disséminées et présentes dans le paragraphe « symptômes » qui suit : éternuements, saignement de nez plus ou moins important, œil rouge légèrement enflé ou larmoyant, répétition d’un mouvement de tête, léchage excessif, fièvre, abcès.
Un tableau clinique qui aurait mérité d’être gradué dans la dangerosité des conséquences.
Eternuements, mouvements de têtes répétitifs, léchage excessif sont des symptômes de mal-être à prendre en compte.
Ils ne relèvent pas d’une urgence comme les séquelles médicales mentionnées : saignement de nez, œil rouge, fièvre, abcès.
Description intensité de la menace – Choix langagier inapproprié
Répétition visible avec la phrase du second paragraphe : « Lorsqu’un épillet se plante dans la peau de votre animal ou rentre dans le conduit auditif » [8].
On pourrait voir dans cette reprise, un effet volontaire avec une forme d’insistance.
Auquel cas, une distinction entre « se ficher » et « se planter » aurait pu être judicieuse.
- « Planter » : à l’exception, d’une forme pronominale familière, le verbe « planter » a une connotation neutre.
Il indique un enfoncement dans une matière afin de soutenir, de maintenir ou d’installer (« planter/dresser/poser une tente »), un constat « flèche plantée dans un arbre » (logée/enfoncée). - « Ficher » est déjà plus coloré.
Il indique la pénétration d’un objet par la pointe et le terme « fiche » désigne une pièce de bois ou de métal destinée à être enfoncée à l’instar de la fiche d’arpenteur, une longue aiguille à tête en anneau enfoncée dans le sol pour effectuer des mesures.
Les verbes « planter » et « ficher » peuvent être synonymes dans une acception neutralisée de fixation : « ficher/planter » un pieu en terre, un clou dans le mur.
Le verbe « ficher » sous-tend lui une intentionnalité : « ficher son piolet dans la paroi rocheuse » [9] (sécuriser l’accroche) bien adaptée à l’usage de la forme pronominale, à la représentation du danger et semble plus imagé que le verbe « planter ».
L’effet d’intensité potentielle de la répétition est en outre gâché par le recours à un verbe de description neutralisée « rentre [dans le conduit auditif] ».
Un bloc de contenu informatif qui ne présente pas tout l’aspect dramatique auquel on se serait attendu.
Un choix lexical inapproprié sur un registre de neutralité objective, presque administrative, sans portée supplémentaire.
Ce qui dessert le propos lié au danger, la notion d’urgence majeure et l’objectif.
Faiblesse du contenu
Avec un contenu visible oscillant entre 685 mots (SEO Minion) et 695 (Evaluation SEOPowersuite), le contenu publié semble manquer de potentialités pour s’imposer dans les premières positions.
Rewriting et respect de contraintes préalables
- Contrainte de plan.
- Elimination des blocs identifiés comme plagiat potentiel, sources potentielles de pénalité SEO ou de perte de crédibilité.
- Enrichissement du texte original dont le ratio contenu / html le positionnait comme pauvre afin de créer un contenu froid durable, vecteur de référencement naturel.
- Préservation d’un texte à visée informationnelle dont l’objectif est de lancer une alerte préventive sur un danger méconnu.
- Apport d’une tonalité dramatique au contenu rédactionnel pour déclencher l’empathie du lecteur cible (propriétaire d’un animal) et marquer les esprits par l’émotion.
Réadaptation et réécriture optimisée – Procédés utilisés
- Choix lexicaux et sémantiques appropriés.
- Sélection de 4 champs sémantiques : « danger », « menace épillet », « arme mortelle », « conséquences traumatiques » pour exploiter pleinement la notion de « menace sournoise ».
- Superposition de champs sémantiques complémentaires.
Leviers psychologiques de peur et angoisse. - Gradation sémantique ascendante pour une intensité dramatique accrue :
- « [source] de gêne et de douleur, de traumatismes parfois irréversibles », « il en résulte une gêne intense, une vive douleur pour votre animal. Un trouble pouvant dégénérer en inflammation ou otite. », « gêne, douleurs et risques ».
- Lever le doute / confirmer la présence / éradiquer la présence : « Un doute qu’il faut impérativement lever et une présence physique qu’il faut confirmer et éradiquer. »
- Gradation liée au traitement de la menace : Perception menace / Identification ennemi :
- Menace non identifiée : « danger masqué », « menace insidieuse », « menace sournoise ».
- Identification « harpon végétal à barbillons multiples », « harpons sous-cutanés », « épillet barbillon ».
- Eradication : « extirper »
- Convocation de l’imaginaire collectif :
- Etranger/intrus source de danger.
- Chasse avec mutilation animale.
- Fléau : guerre, destruction, cataclysme ou punition divine.
- Commando-suicide végétal (dans une lutte souterraine entre le règne végétal et le règne animal).
- Etoffement et enrichissement du texte.
- Figures de styles :
- Métaphores : « harpons sous-cutanés » ; « harpon végétal à barbillons multiples ».
Une image substituée (épillet) et dont la caractéristique est péjorée « à barbillons multiples » (pêche/guerre) pour l’effet de dramatisation visualisé : empêcher le retrait de la plaie. - Périphrase : « foreur tissulaire » (épillet) pour structurer un effet de dramatisation.
- Métaphores : « harpons sous-cutanés » ; « harpon végétal à barbillons multiples ».
Réadaptation structurée de contenu – Accentuer la notion de danger
Pour cette réécriture de contenu digital, l’objectif est d’alerter les propriétaires de chiens et chats d’une menace méconnue, invisible, aux conséquences traumatiques parfois extrêmes.
Un rédactionnel qui utilise un schéma psychologique et langagier basé sur la tonalité dramatique, la notion d’ennemi invisible, la personnification du danger, l’intentionnalité malveillante et l’évocation de la guerre.

Réécriture de contenu – Champs sémantiques
Champs sémantiques prise de conscience – Identification d’une menace
Champ sémantique « Danger »
La prise de conscience et l’évaluation du danger dans la gradation langagière : « danger masqué », « menace sournoise », « dissimulée sous une apparence anodine », « prédateur aux aguets », « apparence d’innocuité », « viser des espèces cibles », « [il s’accroche pour entamer une relation toxique] », « vigilance », « réelle menace », « danger réel », « corps étranger », « corps étranger intrusif », « danger majeur de l’épillet », « danger de l’épillet », « risque épillet », « zones à risques », « introduction indésirable », « la menace de l’épillet est de haut niveau », « [L’épillet reste sournois et son] mode d’action quasi invisible ».
Champ sémantique « Menace épillet »
La caractérisation langagière de l’épillet péjorée, dramatisée et imagée : « épis sournois », « [une herbe sèche, l’épillet] se tapit », « [le problème posé par l’épillet est qu’]il s’accroche », « se plante », « s’immisce », « s’introduit [dans le conduit auditif] », « migrer de plus en plus profondément », « [L’épillet représente un] risque avéré », « petites graminées sournoises », « L’épillet – Fléau végétal », « l’intrus qui le blesse », « graminées sont sèches et dangereuses », « l’intrusion des épillets », « protection contre les épillets », « symptômes de l’épillet ».
Champ sémantique : « Arme mortelle »
Une évocation de cibles, d’armes élaborées et de dégâts corporels : « viser des espèces cibles », « se planter dans leur peau », « se plante », « L’épillet – Fléau végétal », « pointe de flèche », « Pointe de flèche naturelle », « se fiche », « morphologie fuselée », « harpon végétal à barbillons multiples », « [outils complexes pour l’] extirper », « épillet barbillon », « harpons sous-cutanés », « fragmenter l’épillet ».
Champ sémantique « Conséquences traumatiques »
Le langage de la blessure, des traumas et de l’éventuelle guérison : « source de gêne et de douleur », « de traumatismes parfois irréversibles », « gêne intense », « une vive douleur », « dégénérer en inflammation ou otite », « gêne, douleurs et risques », « se déplacer inexorablement sous la peau », « s’implanter le long d’un membre », « occasionner de graves lésions », « nécessiter une intervention chirurgicale », « laisser des séquelles importantes », « graves lésions (perforations, abcès, pleurésie, fistules….) », « perforation ou une ulcération de la cornée », « une inflammation, une otite voire une perforation du tympan », « Un abcès se forme », « fistule douloureuse, un gonflement localisé, voire une pododermatite », « conséquences désastreuses », « retirer l’épillet dans sa totalité », « dégâts physiologiques », « entraver les chances de guérison »
Champs sémantiques et cheminement psychologique – Prise de conscience et identification d’un prédateur
Aux quatre champs précités qui s’inscrivent dans un processus de prise de conscience – identification d’une menace (danger ; menace épillet ; arme mortelle ; conséquences traumatiques) s’ajoutent des champs sémantiques qui expriment un cheminement psychologique.
Exploitation intentionnelle de l’angoisse et de la peur
Ces expressions ont pour effet de placer le lecteur dans un état de perméabilité à la crainte, la peur ou l’angoisse.
Une tonalité destinée à stimuler la prise de conscience de maîtres aimants, touchés par ce qui pourrait blesser leur animal.
La survenue d’un danger encore hypothétique, mais pourtant très vraisemblable.
Exploitation du fatalisme et de la loi de Murphy
Le contenu prend appui sur deux prédispositions au fatalisme.
Deux concepts empiriques qui sont ancrés en nous et nous prédisposent à une lecture attentive.
- Le malheur n’arrive pas qu’aux autres.
- Le pire peut toujours survenir (Loi de Murphy).
Des marqueurs psychologiques qui impriment angoisse, crainte et peur dans l’esprit du lecteur.
Une cascade d’expressions qui martèlent la présence d’un risque naturel, la vulnérabilité de l’animal et la nature malveillante du danger.
Champs sémantiques – Angoisse, crainte et peur
Levier psychologique « Angoisse du danger – Peur de l’inconnu »
Le levier psychologique de l’angoisse est exploité avec des syntagmes qui jouent sur la peur de l’inconnu et du danger que ce dernier pourrait représenter.
« Corps étranger », « corps étranger intrusif », « l’intrus qui le blesse », « introduction indésirable » sont des expressions liées au domaine du vivant qui accentuent la notion d’inconfort ressenti.
Ces expressions d’ailleurs ne sont pas anodines.
Utilisées ici dans une acception biologique, elles parlent néanmoins avec plus ou moins d’acuité à l’imaginaire de chacun.
D’ailleurs, leur transposition à d’autres domaines (faits divers, criminalité…) reste efficace, avec cette notion sous-jacente d’intrusion/effraction, d’absence de consentement et de viol de l’intimité.
Pour un effet identique.
Levier psychologique « Crainte et intention malveillante » – 2 adjectifs
La constitution du marqueur de malveillance est appuyée par la répétition de l’adjectif « sournois », mentionné quatre fois dans le contenu rewrité (titre et corps de texte).
Les syntagmes lexicaux suivants confortent le poids de ce marqueur psychologique : « Ce petit épi sec et sournois », « menace sournoise », « [L’épillet reste sournois et son] mode d’action quasi invisible », « petites graminées sournoises ».
En outre, la présence du synonyme « insidieux » vient non seulement renforcer la visée criminelle mais aussi qualifier la menace exprimée en titre de niveau 3 : « L’épillet – Menace majeure et insidieuse pour l’animal ».
Peur – Personnification de l’épillet – Profil psychologique et comportemental
Une collection lexicale qui donne de la consistance à l’épillet et dessine peu à peu les contours d’un profil psychologique et comportemental inquiétant.
Dans notre rédactionnel revu et réécrit, l’épillet est en effet personnifié en tant que prédateur, en tant qu’ennemi.
Un ennemi décidé, hostile, expert en embuscade et prompt à s’infiltrer.
Un ennemi qui sait :
- Se fondre dans le milieu ambiant (« danger masqué », « quasi invisible », « [une herbe sèche, l’épillet] se tapit »).
- Feindre l’innocence avant de commettre son forfait (« apparence anodine », « apparence d’innocuité », « masqué sous une apparence végétale inoffensive »).
Champ sémantique « Prédateur biologique identifié »
Exploitation intentionnelle de l’empathie douloureuse et de la révolte
Le concept du prédateur qui applique des techniques de chasse élaborées pour transformer notre animal en proie ne peut que nous révolter.
Un sentiment de refus, d’indignation, une émotion douloureuse anticipée par empathie sur laquelle viennent appuyer des expressions telles que « dissimulée sous une apparence anodine », « prédateur aux aguets », « apparence d’innocuité », « [une herbe sèche, l’épillet] se tapit », « viser des espèces cibles ».
Mise en garde et basculement possible dans l’horreur
Ainsi dans le paragraphe « L’épillet – Ce petit épi sec et sournois – Danger masqué de la période estivale », met en scène une vision estivale bien éloignée de sa dimension idyllique habituelle.
« Une menace sournoise pour nos compagnons à quatre pattes se profile avec les beaux jours.
Printemps et été : évocation de bien-être et de chaleur revigorante, de promenades insouciantes.
Et pourtant.
Dissimulée sous une apparence anodine, une herbe sèche, l’épillet, se tapit dans les champs d’herbes hautes ou dans des zones à forte végétation, comme un prédateur aux aguets.
Sous une apparence d’innocuité, l’épillet semble viser des espèces cibles : nos compagnons à quatre pattes.
Sans vergogne, il s’accroche à leur pelage pour entamer une relation toxique. »
Avec ces quelques lignes, on vient dramatiser l’ambiance et adjoindre une nouvelle menace à la tique, ce parasite connu pour être néfaste aussi bien à l’homme qu’à l’animal.
Une entité végétale menaçante et sans scrupules (« sans vergogne ») qui elle aussi, vise des espèces cibles.
Une « relation toxique » qui, avec son double sens, fait écho dans notre esprit.
Des lignes de funeste résonance pour nous alerter, nous mettre en garde.
Epillet – Fléau – Marqueur connoté pour un danger d’ampleur universelle
Caractériser le profil de l’épillet – Nature – Mode opératoire – Traumatismes infligés
Le paragraphe 3, vient enrichir notre connaissance du profil comportemental de l’épillet.
Il donne des détails sur sa nature physique, son mode d’action et les traumatismes infligés à l’animal.
« L’épillet – Fléau végétal formant pointe de flèche.
Pointe de flèche naturelle, l’épillet se fiche dans la peau de votre animal et en raison de sa morphologie fuselée si spécifique se trouve contraint d’avancer au gré des mouvements du corps.
Il ne peut tomber. Il ne peut que progresser d’une façon mécanique tel un harpon végétal à barbillons multiples, favorisé en cela par les mouvements naturels de l’animal.
Un redoutable foreur tissulaire qui :
- S’incruste toujours plus loin sous la peau du chien.
- Peut entraîner de graves lésions (perforations, abcès, pleurésie, fistules….).
- Peut nécessiter des moyens et outils complexes pour l’extirper (parfois même sous anesthésie) :
- Pince à épillet dite Pince de Hartman.
- Otoscope : un instrument professionnel à fort grossissement et destiné à l’examen des oreilles (membrane tympanique), du nez ou de la gorge chez l’animal.
- Echographie ou fibroscopie pour les cavités nasales par exemple ».
Description naturelle – Amplification psychologique
On retrouve dans ce passage le champ descriptif d’une arme mortelle, qualifiée de « fléau ».
Un terme à la connotation marquée évoquant guerre, destruction, cataclysme ou punition divine.
Le descriptif physique de l’épillet est présent avec une dissémination du terme « harpon » étayée sous forme de syntagmes plus ou moins complexes « épillet barbillon », « harpon végétal à barbillons multiples », « harpons sous-cutanés ».
On convoque ici, un imaginaire de chasse avec mutilation (chasse à la baleine) transposé sur notre animal familier avec des dégâts physiologiques importants sinon irrémédiables.
L’épillet-harpon est décrit comme une arme d’origine naturelle (« harpon végétal à barbillons multiples »), dotée d’une morphologie parfaitement adaptée à sa nature destructrice (« pointe de flèche naturelle », « morphologie fuselée », « [harpon végétal] à barbillons multiples »).
Description comportementale – Ennemi végétal jusqu’au-boutiste
Le mode de fonctionnement une fois la cible touchée, s’il demeure technique, laisse entrevoir la dangerosité de cet ennemi végétal.
Le choix des verbes par leur intensité sémantique « se ficher/s’incruster/extirper » corroborent les effets dévastateurs du harpon.
Cette trilogie verbale exprime aussi le degré de connaissance technique et scientifique nécessaire pour affronter l’épillet : (« se fiche [dans la peau] », « s’incruste toujours plus loin sous la peau », « [moyens et outils complexes pour l’] extirper ».
Un ennemi qui ne connaît qu’un seul mode d’action : la progression en territoire ennemi.
Les expressions ([…] se trouve contraint d’avancer au gré des mouvements du corps », « ne peut que progresser d’une façon mécanique » « s’incruste toujours plus loin sous la peau » rendent compte d’un comportement mécanique.
Transposées sur le plan psychologique, elles évoqueraient une résolution farouche.
Description comportementale – Commando suicide – Frapper les esprits par l’atrocité et l’acharnement
Avec le syntagme « foreur tissulaire », l’épillet franchit encore un degré supplémentaire dans ce tableau de l’atrocité.
Un type de commando végétal qui ne sait que miner les défenses physiologiques de sa cible, en saper les fondations tissulaires.
Un commando suicide, un représentant jusqu’au-boutiste d’une armée végétale qui résiste avec acharnement à toute tentative d’exfiltration/extirpation n’hésitant pas à se morceler pour compliquer la tâche du praticien (« fragmenter l’épillet »).
Des éléments langagiers qui font vivre un théâtre de guerre.
Des visions de sang et d’urgence absolue pour des blessés en détresse.
Une dramatisation guerrière.
Celle d’une révolte du règne végétal contre les représentants du règne animal.
Une lutte souterraine sans merci, connue seulement de quelques maîtres humains avertis.
Résultats reformulation et réécriture texte – Bénéfices SEO et attractivité
Test Rewriting SEO 1695 mots – Taux optimisation 89,1 %
Amélioration du contenu – Taux d’optimisation SEO accru
En ciblant des expressions à visée informationnelle, le taux d’optimisation SEO de la page réécrite est de 89,1 % sur la même expression contre 82,2% pour la page initiale.

Beaucoup de travail pour un faible gain apparent car le texte initial fait le job.
Sans donner pleine satisfaction.
Il semble en effet se cantonner à des performances qui peinent à investir le top 10.
Optimisation contenu – Potentialités de gain de positions supérieure
On peut, compte tenu du contexte pédagogique, logiquement supposer qu’un contenu plus long serait mieux adapté dans cette conquête de positions.
Notre exemple de rewriting (1695 mots) à la structure étoffée, par sa dramatisation et sa richesse sémantique serait un atout pour répondre à cet objectif.
A l’appui de cette assertion, on pourra analyser le contenu digital de la concurrence et la corrélation entre longueur de texte (ciblé et travaillé) et classement.
On constate que :
- 2 concurrents produisent sur ce sujet un contenu long (> 2000 mots) et se placent en 2ème et 4ème position.
- 3 concurrents présentent une longueur de texte supérieure à 1100 et ne tombent pas en dessous de la position 7.
- 3 concurrents ont un contenu digital compris entre 800 et 900 mots, notamment le contenu classé en position 1 [proposé par l’assurance pour animaux Agria qui bénéficie en outre d’un classement Google image favorable (position 1), ces facteurs d’autorité et de cumul pouvant expliquer sa position].
- 2 affichent un contenu pauvre, compris entre 600 et 700 mots.

Ainsi sur les 10 résultats affichés en page 1, le rédactionnel pris en exemple est avant-dernier avec ses 695 mots tandis que le dernier concurrent ne propose qu’un texte de 613 mots.
La réécriture de ce contenu ne peut que lui offrir de meilleures chances dans une conquête de position et face à la concurrence identifiée.
Vérification du plagiat potentiel – 1695 mots – Conforme à l’objectif
Le nouveau contenu devait satisfaire aux exigences initiales de réduction ou de disparition des similarités repérées par un détecteur anti-plagiat.
Objectif réalisé.
Le test a été effectué sur la version gratuite en ligne du même logiciel ; lequel impose la détection en 2 passes compte tenu du bridage sur le nombre de caractères.

Conforme. Les 13% considérés comme similaires et/ou plagiés sont sans incidence puisqu’ils sont issus de la page source initiale.
Cas concret rewriting – Avantages perçus
Regard extérieur, nouvelle approche rédactionnelle et rewriting sont décisifs pour redonner de la vigueur à un contenu initial.
Le temps et l’énergie consacrés à cette action de réécriture s’évaluent comme un investissement long-terme.
C’est d’autant plus vrai plus un contenu froid destiné à renforcer les fondations d’un patrimoine éditorial à vocation durable.
Une nouvelle argumentation, un ton plus adapté, plus percutant, un corpus sémantique enrichi et pertinent seront des atouts convaincants pour toucher le public cible.
Une évaluation on-page, une analyse de la concurrence, un travail de réécriture orienté qualité permettront de :
- Surmonter des faiblesses constatées.
- Répondre de façon plus avisée aux exigences du référencement naturel.
Pour offrir à cette page web une plus grande attractivité, une meilleure visibilité.
Une réécriture de contenu élaborée in fine au bénéfice du lecteur et de l’image de marque.
Sources
[1] retractionwatch.com – Notion de plagiat de compression – Compression plagiarism: An “under-recognized variety” that software will miss – 2019-05-01[2] www.scribbr.fr – Universités et logiciel anti-plagiat : quel est le taux de plagiat acceptable ? – 2018-04-18
[3] checklists.opquast.com – https://checklists.opquast.com/fr/assurance-qualite-web/
[4] checklists.opquast.com – Métadescription – Règle n° 3 – Le code source de chaque page contient une métadonnée qui en décrit le contenu.
[5] www.abondance.com – Google réécrit (ou ne prend pas en compte) la meta description pour son snippet dans 70% des cas [étude] – 2020-09-29
[6] fr.semrush.com/blog/ – Les 80 erreurs les plus communes des sites e-commerce – 2018-12-11
[7] fr.semrush.com/blog/ – 27 des plus grosses erreurs SEO qui peuvent nuire à votre site web – 2020-04-29
[8] www.vetoavenue.fr – Les épillets : un danger pour nos animaux
[9] www.dictionnaire-academie.fr – Dictionnaire de l’Académie française, 9e édition (actuelle) – Ficher
PDF Source – PDF rewriting
- Réécriture SEO – Santé et bien-être animal – Texte source « Les épillets : un danger pour nos animaux » – Vetoavenue – 2022-06 – PDF – 354 Ko
- Réécriture SEO – Santé et bien-être animal – Réécriture de texte « Les épillets : un danger pour nos animaux » – Vetoavenue – 2022-06 1,14 Mo
