Maîtrise de la langue et qualité de contenu – Atouts marketing de la marque
- à avril 24, 2022
- Par Max
- dans Contenu web
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Table des matières
Qualité de langue et contenu – Arme incontournable du marketing de persuasion de la marque
Qualité de langue – Marqueur de professionnalisme – Vecteur de confiance
Pour embarquer votre lecteur, le faire rêver, l’informer ou le persuader, il vous faut une histoire, un argumentaire, une proposition de valeur.
Pour structurer votre contenu web, il est nécessaire d’opérer une sélection : titres, accroche, phrases, ton, figures de styles, éléments rédactionnels fondés sur des biais cognitifs…
Les mots et expressions ne sont plus seulement des transmetteurs de message, ils sont aussi vecteurs d’image et clé de voûte de votre crédibilité.
Ces éléments langagiers organisés, structurés au sein d’un discours de marque et d’un patrimoine éditorial représentent un capital.
Faire fructifier ce capital, valoriser l’image de marque d’une entreprise, son territoire, sa force symbolique et ses valeurs implique de maintenir une attention soutenue sur cet enjeu de qualité.
Cela ne peut se faire qu’à travers :
- Qualité et pertinence du texte (clarté, cohérence, structure).
- Maîtrise du code linguistique (orthographe lexicale, grammaire, syntaxe, ponctuation, vocabulaire).
Maîtrise de la langue française et orthographe irréprochable se transforment alors en messagers multiples à même, pour un observateur attentif, de décliner l’ensemble des facettes démultipliées de l’image d’un individu, d’une entreprise, d’une marque.
Mots et expressions deviennent, dans un cadre structuré et informatif, les ambassadeurs de votre visibilité.
Langue française et orthographe s’imposent de plus en plus dans la myriade de contenus publiés sur le web comme des marqueurs de professionnalisme, des vecteurs de confiance.
Qualité de langue déficiente – Les risques encourus
Maîtrise de la langue, de la syntaxe et de l’orthographe sont des points de repère pour des valeurs placées en haut de la pyramide de Maslow : statut social, reconnaissance, estime de soi.
Afficher des lacunes en la matière est devenu rédhibitoire.
Un déficit de crédibilité qui peut très vite miner votre capital confiance.
Il en va de même pour votre patrimoine éditorial, votre contenu, reflet de votre marque.
Trop de fautes, trop d’erreurs, trop de lacunes dans une page web et la sentence tombe, inéluctable :
- Désintérêt, abandon de la lecture et taux de rebond maximal.
- Impression de relâchement, de moindre qualité, de travail bâclé, de contenu négligé ou « bas de gamme ».
- Perte de visiteurs ou de clients potentiels.
Qualité éditoriale – Tolérance aux fautes et perception de l’image d’entreprise
Appauvrissement et fautes langagières – Constat navré ou mobilisation au quotidien
Lorsqu’on consulte certaines pages web, on pourrait s’appesantir sur la pauvreté du contenu, l’état de « délabrement linguistique », le naufrage de la langue française, la faiblesse constatée de son apprentissage …
On peut aussi voir le verre à moitié plein et considérer que la langue française occupe une solide 4ème sur le web [1] et [2], œuvrer à une mobilisation générale contre les « crimes linguistiques » et les barbarismes [3] et participer modestement sur internet à un bon usage de la langue française.
Enjeu de la qualité linguistique – Corrélation contenu web, expression écrite et perception de marque
Un contenu éditorial affichant une langue appauvrie, dénaturée, de nombreux barbarismes, un nombre important de fautes de syntaxe ou de grammaire ne peut que rebuter.
Un véritable repoussoir.
Un démolisseur de crédibilité, un destructeur de confiance, un tueur de ventes potentielles.
Pour une entreprise, cette qualité du français, de l’expression écrite est un enjeu réel.
Un enjeu individuel qui pourrait inciter certains prospects à :
- Douter de la qualité d’un service, d’un produit.
- S’interroger sur la fiabilité de l’offre.
- S’interroger sur la capacité de l’entreprise à les satisfaire.
- Douter du sérieux de la marque.
- S’interroger, dans le pire des cas, sur l’aspect légal ou professionnel du site.
Effet destructeur d’une mauvaise impression basée sur un contenu de mauvaise qualité, des fautes d’orthographe trop fréquentes qui figurent parmi les indicateurs d’alerte de sites contrefaits, frauduleux ou sources d’arnaque.
Qualité de langue et de l’orthographe – Tolérance à géométrie variable
Pour l’internaute, le contenu web est la première indication sur laquelle se baser pour établir une approche qualitative à distance.
Que celle-ci soit informative ou commerciale.
Néanmoins, dans certains cas, le degré de tolérance vis-à-vis de ces lacunes, de ces fautes peut aussi varier :
- D’un individu à l’autre, d’une génération à l’autre.
- Selon le degré de purisme, de conservatisme, de tolérance vis-à-vis des écarts constatés avec le bon usage, de connaissance linguistique du locuteur.
- Selon le type de structure responsable de la publication car on peut supposer, selon une logique de taille critique que :
- Cette tolérance sera moindre pour une grosse structure au budget communication conséquent et dotée de ressources humaines dédiées.
Dans ce cas de figure, c’est toute une chaîne de production éditoriale qui se sera révélée défaillante dans son processus de création de contenu. - Le degré d’indulgence sera plus élastique pour une TPE, dont le ou les responsables souvent multi-casquettes auraient laissé passer une ou plusieurs fautes dans une page.
- Cette tolérance sera moindre pour une grosse structure au budget communication conséquent et dotée de ressources humaines dédiées.
Langue française malmenée – Potentiel de persuasion marketing diminué
Langue française maltraitée, dénaturée – Confiance amoindrie et baisse de ventes
Certes, nul n’est à l’abri d’une coquille ou d’une inversion de touches sur son clavier.
Néanmoins, trop de fautes disséminées sur quelques lignes desservent le message et semblent surtout délivrer une indication de laxisme préjudiciable.
Ainsi sur une page catégorie ou une fiche produit, ce qui importe, c’est la façon dont les prospects perçoivent les offres.
Si la présentation est jalonnée de fautes d’accords, d’erreurs typographiques, d’approximations langagières, de répétitions qui alourdissent le texte… le potentiel expressif de la page comme la puissance de conviction des arguments proposés en seront tout autant amoindris.
Et si l’internaute est vraiment dans une phase d’achat pour un produit de grande diffusion, cette confrontation peu convaincante avec un texte web ne pourrait-elle pas l’inciter à faire jouer la concurrence ?
- En s’appuyant sur le levier prix.
- En privilégiant un site au patrimoine éditorial soigné et exempt de fautes, facteur d’évaluation positive, critère de crédibilité du site marchand, de l’entreprise concernée.
On peut donc estimer qu’il existe un lien fort entre l’impression générale que le contenu d’un site procure dans ses différents éléments éditoriaux et la perception plus ou moins favorable qui en découle pour l’image de marque de l’entreprise.
Dans cette stratégie de différenciation marketing, dans cette recherche d’opportunités différenciées qui mobilisent nombre de neurones, il serait contre-productif de ne se faire connaître que par le faible indice de qualité d’un contenu éditorial web.
Langue française brutalisée, dénaturée – Un critère d’exclusion de contenu pour Google
Google lutte depuis fort longtemps contre les contenus de mauvaise qualité.
Orthographe déficiente, erreurs typographiques (coquilles), fautes d’accords, ponctuation négligée, grammaire brutalisée, syntaxe torturée sont, parmi un panel d’autres critères qualitatifs, des indicateurs déceptifs voire pénalisants.
Ces marqueurs de défiance, révélateurs d’une faible qualité peuvent alors contribuer à l’exclusion de ce dernier dans le référencement Google.
Sur ses « Directives pour les évaluateurs de qualité », les Search Quality Evaluator Guidelines, Google mentionne de nombreux critères pour identifier un contenu de faible valeur (point 6.0 p.33).
- The writing of this article is unprofessional, including many grammar and punctuation
errors. / La rédaction de cet article n’est pas professionnelle, elle comporte de nombreuses fautes de grammaire et erreurs de ponctuation. p.35 - […] MC that contains mostly commonly known information and poor quality
writing. / […] Contenu principal qui affiche essentiellement des informations à faible valeur ajoutée et de faible qualité rédactionnelle. p.36 - […] poor spelling and grammar […] / […] orthographe déficiente et erreurs de grammaire […] p.36
- […] the writing has frequent misspellings, typos, and grammar errors […] /
le texte comporte de nombreuses fautes d’orthographe, fautes de frappe et de grammaire […] p.127
Par ailleurs, pour insister si besoin est sur la corrélation « qualité de contenu » et « qualité de la syntaxe, de l’orthographe et de la grammaire », Google précise dans son guide « Bien débuter en référencement naturel (SEO) » au paragraphe « Comprendre ce que veulent vos lecteurs (et répondre à leurs besoins) », qu’il faut éviter de :
- Négliger la rédaction d’un texte et y laisser des fautes de grammaire et d’orthographe.
- Utiliser du contenu maladroit ou mal écrit.
L’évaluation du niveau de qualité d’un site, de son potentiel marketing et de son argumentation commerciale est étroitement dépendante de critères qualitatifs liées au contenu.
Maîtrise affirmée du code linguistique, qualité textuelle en sont des piliers.
Moyens de prophylaxie efficaces – Prévenir la publication de contenus truffés de fautes et nuisibles à l’image de marque
Processus de création de contenu – Intégration systématique d’une phase de vérification – correction
Dans la mesure où cet enjeu stratégique de création de contenu a été évalué à sa juste mesure au sein de l’entreprise, 2 approches restent possibles :
- En interne :
- Intégrer une phase de relecture-correction au cours du processus de création de contenu rédactionnel.
- Intégrer une phase de validation avant la publication.
- Donner à cette dimension de communication l’importance stratégique qu’elle mérite et accepter d’y affecter temps et ressources humaines.
- En externe :
- s’assurer la collaboration d’un expert pour déléguer une activité chronophage soumise à cahier des charges.
- Procéder à une phase de relecture-correction puis à une phase de validation de la prestation avant publication.
- Considérer que la production d’un contenu de qualité, l’apport d’une valeur ajoutée demande de la recherche, du temps, des compétences et implique un coût d’investissement.
- Collaborer sur le moyen-long terme pour optimiser confiance, connaissance produits/services et gagner en réactivité.
Le rédacteur web SEO – Un apport judicieux dans votre recherche de contenu qualitatif
Faire appel à un prestataire qualifié, un professionnel de la rédaction web vous permettra de vous appuyer sur ses connaissances et conseils pour produire un contenu axé sur la qualité.
- Pour que l’approximation langagière, les erreurs, les étourderies ou les lacunes restent exceptionnelles.
- Pour que l’image de marque de votre entreprise ne soit plus mise à mal et sa réputation écornée.
- Pour réconcilier l’œil avec un contenu web sans faute, structuré, pertinent, qualitatif.
- Pour que le plaisir de lecture qui en découle ne soit pas une triste exception.
- Pour fournir à votre audience un contenu approprié et instaurer une expérience positive.
- Pour ne pas s’attirer les foudres des algorithmes qualité de Google et intégrer votre contenu dans une démarche qualité E-A-T (Expertise, Autorité, Fiabilité).
[2] Observatoire.francophonie.org – Daniel Piementa – Etude sur la présence de langue française dans le cyberespace- Rapport final#2 mai 2017
[3] Jean Maillet – Langue française, arrêtez le massacre – Editions de l’opportun – Septembre 2015 – ISBN 2360753800